Santé physique

Prenez soin de la santé physique

La santé physique est largement fragilisée par notre mode de vie sédentaire et les conditions actuelles de travail.

Dans les bureaux, les TMS (troubles musculo-squelettiques) se multiplient en silence.
Mal de dos, douleurs aux épaules, raideurs dans la nuque, fatigue musculaire...
Des signaux discrets qu’on finit souvent par normaliser - jusqu’au jour où le corps dit stop.

Le principal facteur ? La sédentarité, aggravée par des postes mal adaptés, un rythme de travail soutenu et l’absence de pause réelle dans la journée.
Résultat : des douleurs qui s’installent, un inconfort qui devient chronique, et à terme, des arrêts maladie en série.

Les TMS représentent la première cause de maladies professionnelles indemnisées.
Et pourtant, peu d’organisations prennent réellement le temps d’évaluer l’impact de l’environnement physique de travail sur leurs équipes.

Chez The Good Boss, on milite pour que la prévention prenne enfin le pas sur la réparation.
Car un corps en bonne santé, c’est bien plus qu’un confort :
c’est un levier direct de concentration, d’engagement et donc… de performance.

  • Les troubles musculo-squelettiques (TMS) représentent aujourd’hui la première cause de maladies professionnelles indemnisées.
    Mais au-delà des arrêts maladie, ils provoquent un phénomène bien plus insidieux : l’absentéisme silencieux.

    Certaines douleurs ne justifient pas un arrêt… mais elles usent à petit feu.
    Maux de dos, tensions cervicales, migraines, raideurs articulaires : ces douleurs chroniques touchent une grande partie des salariés.

    Et pourtant, elles restent invisibles, car les collaborateurs continuent à venir travailler.
    Mais à quel prix ?

    Être présent physiquement ne signifie pas être pleinement opérationnel.
    Un salarié qui souffre en silence est souvent à seulement 50 % de ses capacités : il se fatigue plus vite, se concentre moins bien, avance au ralenti… et finit par décrocher.

    Ce désengagement progressif a un coût caché majeur pour l’entreprise : perte de productivité, erreurs, démotivation, hausse des rotations de personnel…
    Autant de signaux à ne pas négliger, car ils sont souvent le symptôme d’un mal-être physique non traité.

  • Préserver la santé physique des salariés n’est pas une option, c’est une obligation légale.
    Le Code du travail impose à tout employeur de garantir la sécurité et de protéger la santé physique (et mentale) des travailleurs, y compris dans l’organisation du travail, l’ergonomie, les équipements, et le rythme imposé.

    Ignorer les douleurs chroniques, les mauvaises postures ou la sédentarité prolongée expose l’entreprise à des risques juridiques, humains… et économiques.
    Investir dans la prévention, c’est respecter la loi — mais aussi améliorer la performance durable de vos équipes.

Évolution des TMS liés à la sédentarité

Sources : Source : Santé Publique France et enquête SUMER (Dares). Estimations basées sur la prévalence des TMS chez les salariés sédentaires.

Les éléments clés pour préserver la santé physique et mentale des salariés :

Les outils ergonomiques

Le lien entre ergonomie et santé physique est encore largement sous-estimé. Pourtant, l’environnement de travail influence directement la posture, la fatigue, les douleurs… et à terme, les arrêts maladie.

Les troubles musculo-squelettiques (TMS) sont aujourd’hui la première cause de maladies professionnelles indemnisées. Dans de nombreux cas, ils sont favorisés par du matériel inadapté ou mal réglé : chaise non ajustée, écran trop bas, clavier rigide, souris mal positionnée…

En entreprise, ces détails sont souvent relégués au second plan. Et pourtant, ils pèsent lourd sur le long terme : douleurs chroniques, inconfort, baisse de concentration, absentéisme… Ce n’est pas une question de confort "bonus", c’est une question de santé publique et de performance durable.

Selon l’Anact, un bon aménagement ergonomique permettrait de réduire jusqu’à 30 % des arrêts maladie. Un impact direct, mesurable, et souvent sous-estimé.

En tant qu’employeur, vous avez le pouvoir d’agir - et ce, sans forcément investir des milliers d’euros. Un bon matériel ergonomique permet de prévenir de nombreux TMS, d'améliorer la posture, de limiter la fatigue oculaire et d’augmenter l’efficacité des équipes.

Ce que vous pouvez mettre en place pour vos équipes :

  • Des écrans réglables, des bras articulés ou des réhausseurs d’écran, pour garantir un bon alignement de la tête et soulager les cervicales.

  • Des souris ergonomiques, qui respectent la position naturelle du poignet et réduisent les tensions dans l’avant-bras.

  • Des claviers ergonomiques, qui limitent les crispations et favorisent une posture plus neutre.

  • Des sièges ergonomiques : réglables, avec soutien lombaire, pensés pour s’adapter à toutes les morphologies - ou des ballons ergonomiques, conçus pour favoriser une assise dynamique et encourager le mouvement même en position assise.

  • Des ateliers de sensibilisation à la posture, animés par des professionnels, pour apprendre à bien s’installer et adopter les bons réflexes au quotidien.

  • Et surtout, ne pas oublier les salariés en télétravail : proposer une participation à l’achat de matériel ergonomique ou des recommandations d’installation à domicile est essentiel pour prévenir les douleurs à distance.

Des équipements simples à mettre en place, qui font toute la différence sur la durée - pour la santé, le confort et la performance de vos talents.

La mobilité au travail

Le lien entre mouvement et santé physique est encore trop souvent négligé dans les environnements de travail modernes. Pourtant, le corps humain n’est pas fait pour rester assis 8 heures par jour. La sédentarité prolongée est aujourd’hui considérée comme l’un des premiers facteurs de troubles musculo-squelettiques, de fatigue chronique… et de perte de productivité.

Même avec du bon matériel ergonomique, rester statique trop longtemps fatigue le corps, ralentit la circulation, réduit la concentration et favorise l’inconfort.
Le manque de mobilité affecte aussi la créativité, l’énergie… et in fine, la performance.

En entreprise, favoriser le mouvement ne veut pas dire transformer tous les bureaux en salle de sport. Il s’agit simplement de créer des conditions de travail qui permettent de bouger naturellement tout au long de la journée.

Ce que vous pouvez mettre en place pour vos équipes :

  • Des bureaux assis-debout, pour varier les postures, alléger la pression sur le dos et stimuler la circulation.

  • Des tapis de marche ou vélos de bureau, à utiliser lors d’appels, de réunions informelles ou de sessions de veille.

  • Des ballons ergonomiques en alternative ponctuelle aux chaises classiques, pour activer la posture dynamique, renforcer les muscles profonds et lutter contre l’immobilité.

  • Des réunions actives, comme un brainstorming en marchant autour du bâtiment ou dans un parc voisin, pour allier oxygénation et échanges.

Ce ne sont pas des gadgets. Ce sont des leviers concrets pour réduire les effets délétères de la sédentarité, améliorer la circulation sanguine, maintenir l’attention… et booster l’engagement au quotidien.

Ballon ergonomique - Bloon

L’activité physique

On le sait, le sport est bon pour la santé. Mais ce qu’on oublie souvent, c’est qu’il est aussi bon pour le travail.
À l’heure où la sédentarité explose, la pratique régulière d’une activité physique devient un véritable levier de prévention, autant pour la santé physique que mentale.

Fatigue chronique, stress, anxiété, douleurs corporelles, troubles du sommeil… tous ces symptômes peuvent être atténués (voire évités) grâce au mouvement. Et pas besoin d’un entraînement intensif : marcher 30 minutes par jour ou faire du sport doux deux fois par semaine suffit déjà à améliorer l’humeur, l’énergie, la concentration… et la résistance au stress.

En entreprise, l’activité physique est souvent perçue comme une affaire personnelle. Pourtant, encourager le mouvement fait partie intégrante d’une politique de qualité de vie au travail. Et les bénéfices sont concrets :
L’activité physique réduit l’absentéisme de 32 % et améliore la productivité de 15 % (MEDEF – Observatoire Sport et Entreprise, 2020).
Elle favorise aussi une meilleure ambiance d’équipe, un regain de motivation… et une performance plus durable.

Ce que vous pouvez mettre en place pour vos équipes :

  • Une salle de sport sur site, un espace dédié avec des équipements de base ou simplement une pièce calme équipée pour suivre des vidéos de sport ou accueillir des coachs sportifs.

  • Un abonnement de sport, négocié avec des partenaires locaux ou des plateformes bien-être & sport.

  • Des défis collectifs motivants : challenges de pas quotidiens, tournois de foot, sessions running en équipe ou événements sportifs solidaires.

  • Des vestiaires et douches accessibles, pour faciliter la pratique du sport avant, pendant ou après la journée de travail.

Des actions simples, adaptables à tous les contextes, qui envoient un message fort : ici, on bouge, on respire… et on prend soin de sa santé pour mieux performer ensemble.

Abonnement sport & bien-être - Urban Sports Club

-10%les 3 premiers mois avec le code THEGOODBOSS

Les pauses

On peut mettre en place une salle de sport, des bureaux assis-debout ou promouvoir la mobilité…
Mais tant que les pauses restent taboues, rien ne changera en profondeur.

On l’oublie trop souvent : le cerveau n’est pas une machine. Il n’est pas conçu pour rester concentré 8 heures d’affilée sans interruption.
Et pourtant, la culture du “toujours actif” reste ancrée dans de nombreuses entreprises, où faire une pause est encore perçu comme une perte de temps. C’est l’inverse : les pauses sont un outil de performance.

Sur le plan physiologique, se lever, marcher, s’étirer ou tout simplement s’éloigner de l’écran permet de réduire la fatigue oculaire, soulager les tensions physiques, prévenir les TMS et relancer la circulation sanguine.
Côté mental, les bénéfices sont tout aussi puissants : meilleure concentration, baisse du stress, regain d’énergie, créativité relancée.

Les micro-pauses, les vraies pauses déjeuner, et même les micro-siestes sont des leviers simples mais redoutablement efficaces.
Et pourtant, elles restent sous-utilisées dans beaucoup d'organisations.

Ce que vous pouvez mettre en place pour vos équipes :

  • Encourager les pauses toutes les heures, et idéalement toutes les 30 min : se lever, bouger, respirer quelques minutes, loin de l’écran.

  • Mettre en place des rappels automatiques ou visuels dans les espaces de travail pour normaliser le droit à la pause.

  • Créer une véritable salle de pause agréable, lumineuse, avec des assises confortables (et pas juste une machine à café dans un coin).

  • Installer des espaces de micro-sieste, pour permettre à chacun de recharger ponctuellement ses batteries.

  • Valoriser les pauses en équipe : cafés partagés, discussions informelles, moments de respiration collective… qui renforcent aussi la cohésion.

Faire une pause, ce n’est pas ralentir le rythme : c’est mieux tenir dans la durée. Et une entreprise qui autorise - voire encourage - ses salariés à souffler, est une entreprise plus lucide, plus humaine, et plus performante.

La lumière

La lumière est un facteur souvent sous-estimé dans l’aménagement des espaces de travail - et pourtant, elle influence directement notre santé, notre énergie et nos performances.

Un éclairage insuffisant ou mal adapté peut provoquer fatigue visuelle, maux de tête, troubles du sommeil, irritabilité… et même dérégler nos rythmes biologiques. La lumière naturelle est le principal régulateur de notre horloge interne : sans elle, la production de mélatonine se dérègle, entraînant fatigue chronique et baisse de vigilance.

Dans les bureaux ou en télétravail, le manque de lumière naturelle est un problème courant. Et une lumière artificielle mal choisie n’est pas une solution neutre : elle peut aggraver la situation. Un salarié mal exposé à la lumière est un salarié moins concentré, moins dynamique, parfois plus anxieux… et donc moins performant.

Ce que vous pouvez mettre en place pour vos équipes :

  • Positionner les postes de travail près des fenêtres, autant que possible, pour maximiser l’exposition à la lumière naturelle.

  • Opter pour un éclairage artificiel de qualité : ni trop froid, ni trop agressif, avec une intensité suffisante pour limiter la fatigue oculaire.

  • Installer des lampes d’appoint individuelles pour les zones moins bien exposées ou les bureaux personnels.

  • Encourager des pauses à l’extérieur, notamment en fin de matinée ou après le déjeuner, pour bénéficier d’un vrai “bain de lumière”.

  • Repenser l’ambiance lumineuse dans les espaces communs : une lumière chaleureuse et bien répartie améliore le confort et l’envie de rester.

Un environnement bien éclairé est un environnement plus sain, plus agréable — et plus propice à la concentration, à la motivation et à la performance durable.

La qualité de l’air

La qualité de l’air intérieur est un pilier sous-estimé de la santé physique… et pourtant essentiel.
Dans les bureaux, l’air peut être jusqu’à 5 à 10 fois plus pollué qu’à l’extérieur (ANSES, 2019), avec des conséquences directes : fatigue chronique, maux de tête, irritations, baisse d’attention, troubles respiratoires.

Sur le long terme, un air mal renouvelé fragilise le système immunitaire, altère la capacité de concentration… et fait chuter la performance globale de l’entreprise.
Une étude de Harvard a montré qu’une mauvaise qualité d’air intérieur peut faire baisser la performance cognitive de 61 % : mémoire, réactivité, résolution de problèmes… tout est impacté.

Ce que vous pouvez mettre en place pour vos équipes :

  • Des capteurs de CO₂, pour surveiller la qualité de l’air et savoir quand aérer ou intervenir.

  • Une ventilation mécanique (VMC) bien entretenue, ou une aération naturelle efficace.

  • Des plantes dépolluantes ou purificateurs d’air certifiés, pour améliorer la qualité de l’environnement.

  • Des produits ménagers non toxiques, meilleurs pour la santé et plus responsables pour la planète.

  • Un contrôle de l’humidité (ni trop sec, ni trop humide) pour éviter virus, irritations et moisissures.

En améliorant la qualité de l’air, vous réduisez les arrêts maladie, favorisez la concentration… et contribuez à un environnement de travail plus sain, plus durable - et nettement plus performant.

Le confort thermique

Le confort thermique n’est pas un détail. C’est un levier de bien-être, de performance… et de résilience.
Une température trop basse ou trop élevée nuit à la concentration, à la posture, à la vigilance, et peut entraîner jusqu’à 10 % de perte d’efficacité dès que l’inconfort est perçu (Wargocki & Seppänen, 2006).

Avec le réchauffement climatique, les canicules, vagues de froid ou intempéries violentes comme la grêle vont devenir plus fréquentes et intenses. Il ne s’agit plus seulement d’améliorer le confort, mais de mettre en place un véritable plan d’adaptation climatique en entreprise, pour protéger la santé et assurer la continuité d’activité.

C’est aussi une question d’équité et d’inclusion : les personnes enceintes, âgées, en situation de handicap ou plus sensibles thermiquement sont les premières exposées.

Ce que vous pouvez mettre en place pour vos équipes :

  • Des thermostats ou sondes par zone pour ajuster les températures selon les usages.

  • Une politique de confort thermique claire : 20–22 °C l’hiver, 24–26 °C l’été.

  • Une flexibilité des horaires en période de forte chaleur ou d’intempéries (arriver plus tôt, télétravailler, faire des pauses supplémentaires…).

  • Des tenues vestimentaires assouplies : tolérance sur les shorts, t-shirts, baskets en cas de canicule.

  • Un plan d’action dédié en cas de canicule, gel, tempête ou grêle, diffusé à tous les salariés (mesures préventives, communication, équipements, adaptation des plannings).

  • Des espaces de repli ou de fraîcheur accessibles à tout moment (zones ventilées, pièces climatisées, fontaines à eau, etc.).

  • Une écoute active des ressentis via des sondages ou des canaux anonymes.

Un bon climat d’équipe commence… par un bon climat dans les bureaux. Anticiper et s’adapter, ce n’est plus un luxe : c’est une nécessité pour préserver la santé, réduire les inégalités, maintenir la performance, et faire face aux dérèglements climatiques à venir.

La santé oculaire

À raison de plus de 6 heures d’écran par jour pour les salariés de bureau (OpinionWay, 2023), la fatigue oculaire n’est plus un simple inconfort : c’est un véritable enjeu de santé publique. Rougeurs, picotements, vision floue, migraines… Ces troubles visuels pèsent sur la concentration, la motivation, et la qualité de vie au travail.

Et le problème ne s’arrête pas là : une mauvaise posture liée à l’écran provoque souvent des tensions cervicales, dorsales, voire des troubles musculo-squelettiques. Résultat : moins de confort, plus de fatigue, moins d’efficacité… Un cercle vicieux invisible mais bien réel.

Prévenir la fatigue oculaire, c’est aussi préserver la santé posturale, cognitive et mentale de vos équipes.

Ce que vous pouvez mettre en place :

  • Des écrans adaptés (luminosité réglable, filtres anti-lumière bleue, hauteur ajustée).

  • Des lunettes de repos ou de protection à disposition pour les plus exposé·es.

  • Des pauses visuelles toutes les 20 minutes, selon la méthode 20-20-20 : regarder à 20 pieds (6 mètres) pendant 20 secondes.

  • Un éclairage ambiant doux, sans reflets ni contrastes trop marqués.

  • Une sensibilisation régulière à l’hygiène visuelle et à la gestion du temps d’écran.

  • Et pourquoi pas, des séances de yoga des yeux ou de relaxation guidée pendant les temps collectifs.

Mieux voir, c’est mieux penser. Et c’est souvent en améliorant ces “petits détails” qu’on réduit les tensions invisibles… et qu’on gagne en clarté collective.

💡 La santé physique est liée à tous les autres piliers identifiés par The Good Boss.

Mais cette interconnexion est particulièrement forte avec le pilier Santé Mentale, qui influence directement notre corps. En ce sens, les conseils de ce pilier sont également indispensables pour soutenir la santé physique.

Comment la santé mentale impacte le corps

Le stress chronique → tensions musculaires, migraines

L’anxiété → troubles digestifs, troubles du sommeil

La surcharge cognitive → crispation du dos et du cou

Le burn-out → effondrement global du système immunitaire

Troubles du sommeil → courbatures, manque d’énergie physique

Comment la santé physique impacte l’esprit

Douleurs chroniques → irritabilité, fatigue mentale

Fatigue physique → perte de motivation, humeur instable

TMS → difficultés de concentration

Inconfort constant → démobilisation mentale

Inactivité prolongée → baisse de créativité

💡 Vous souhaitez structurer une vraie démarche de QVCT, mais ne savez pas par où commencer ?

Chez The Good Boss, nous avons conçu un protocole unique, véritable mode d’emploi pour garantir le succès durable de vos actions en faveur du bien-être au travail et de la performance sociale.

Envie d’en savoir plus ? Découvrez nos accompagnements
Prêt à passer à l’action ? Réservez un appel découverte