Prenez soin de la santé mentale
La santé mentale est gravement mise à mal par l’organisation actuelle du travail, qui repose encore largement sur des modèles productivistes dépassés. Les risques psychosociaux (RPS) explosent : stress chronique, burnout, harcèlement, anxiété, dépression… Ce ne sont pas des “buzzwords RH”, mais des réalités massives et documentées.
Selon Santé Publique France (2023), un actif sur deux présente au moins un signe de détresse psychologique.
D’après l’enquête OpinionWay x Human & Work (2023), 41 % des salariés estiment avoir déjà frôlé ou traversé un burnout.
Nous vivons dans un état de stress permanent, devenu presque structurel : injonctions contradictoires, surcharge cognitive, emails incessants, réunions sans fin, temps de récupération insuffisants… Ce stress chronique, rarement pris au sérieux tant qu’il ne “paralyse” pas totalement, use en profondeur. Il fragilise la santé mentale, mais aussi la mémoire, la concentration, le système immunitaire.
Ce n’est pas (que) un problème individuel : c’est systémique.
Le modèle de travail actuel est à bout de souffle :
fondé sur l’hypercompétitivité et la comparaison constante,
mal adapté aux contraintes cognitives du numérique (notamment la surcharge attentionnelle et les interruptions permanentes),
incapable d’intégrer les besoins de récupération nécessaires au cerveau humain.
Une étude de Harvard et Stanford (2015) a montré que le stress professionnel élevé réduit l’espérance de vie autant que le tabagisme passif.
Le MIT (Human Dynamics Lab) a quant à lui prouvé que les entreprises qui réduisent les RPS voient leurs performances, leur innovation et leur fidélisation augmenter sensiblement.
En France, la situation est particulièrement alarmante : selon l’IFOP (2022), 1 cadre sur 3 envisage une reconversion à cause d’un mal-être profond, et près de 70 % des jeunes actifs déclarent que leur santé mentale a été dégradée par le travail.
Pourtant, la prévention reste encore trop faible : peu d’entreprises ont mis en place de véritables politiques de régulation des risques mentaux. On agit souvent trop tard, en réaction à un drame, plutôt qu’en amont.
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Turnover, absentéisme, désengagement, ambiance dégradée, erreurs humaines, perte de productivité, atteinte à votre image employeur… Ce sont des coûts cachés mais bien réels.
Et si vous ne les avez pas identifiés, c’est justement le moment de le faire.
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En tant qu’employeur, vous avez l’obligation légale d’assurer la santé physique et mentale de vos salariés (article L.4121-1 du Code du travail). Le bien-être ou du mal-être au travail émane de l’environnement de travail. Vous avez donc le pouvoir et la responsabilité d’agir.
Évolution de l’épuisement professionnel chez les cadres
Sources : Apec (2023), baromètres santé mentale au travail ; Medadom (2023), "Les chiffres clés du burn-out en France" ; Observatoire Amarok.
Les types d’épuisement professionnel
Trois formes d’épuisement professionnel sont aujourd’hui reconnues par les spécialistes. Et un quatrième, observé de façon récurrente sur le terrain, mérite également toute votre attention.
Chacune de ces formes est directement liée à un ou plusieurs piliers du bien-être au travail - et c’est en identifiant lesquels sont fragilisés que l’on peut agir efficacement.
Le burn-out (Maslach & Leiter, 2016)
C’est le plus connu. Il s’agit d’un épuisement lié à une surcharge de travail chronique et un stress prolongé.
Il concerne les salariés qui donnent beaucoup, souvent avec engagement, mais qui n’ont plus les ressources internes pour tenir. Cela peut être dû à un sous-effectif, des objectifs irréalistes, une pression constante ou des attentes floues.
Et non, un salarié qui tient "encore debout" n’est pas forcément en bonne santé. Il est parfois déjà à bout, mais continue par loyauté, par peur ou par automatisme.
Certaines entreprises espèrent gagner en rentabilité en demandant à une personne d’en faire autant que deux ou trois. Cela peut fonctionner à court terme, mais à moyen ou long terme, c’est un calcul perdant : arrêts maladie, démissions, démotivation collective, et une marque employeur abîmée.
Et le plus inquiétant, c’est que ce modèle est devenu la norme. Si tout le monde fait ça, les salariés finiront par tourner en boucle, épuisés d’entreprise en entreprise.
💡Pour prévenir le burn-out, travaillez sur les piliers Accomplissement professionnel et Épanouissement personnel.
Le brown-out (Gaulejac, 2015)
Le brown-out, c’est l’épuisement par perte de sens. Il se manifeste quand un salarié ne comprend plus pourquoi il fait ce qu’il fait, ou quand ses valeurs sont en contradiction avec celles de l’entreprise.
Cela peut être un collaborateur engagé pour des causes sociales ou écologiques, et qui travaille pour une organisation dont les actions vont à l’encontre de ses convictions profondes.
C’est aussi ce sentiment d’absurdité face à des tâches vides de sens, ou des processus internes déconnectés du terrain.
Le salarié n’est pas fatigué physiquement, mais vidé mentalement. Il fait les choses en pilotage automatique, sans adhésion, sans envie.
💡Pour prévenir le brown-out, le levier central est le pilier Sens.
Le bore-out (Stock, 2009)
C’est une forme d’épuisement moins connue, mais tout aussi destructrice. Le bore-out survient par manque de stimulation, d’intérêt ou de sens dans les missions confiées.
C’est l’épuisement par l’ennui. Le salarié ne se sent plus utile, ne voit pas l’intérêt de son travail, n’a aucun défi à relever.
Cette forme d’usure est insidieuse : elle fragilise la confiance en soi, génère de la frustration, de l’anxiété, et peut aller jusqu’à la dépression.
On croit à tort qu’un salarié qui n’a "rien à faire" a de la chance. En réalité, l’inutilité tue.
💡Pour prévenir le bore-out, concentrez-vous sur le pilier Accomplissement professionnel.
Le blow-out (The Good Boss)
C’est un épuisement professionnel encore non reconnu officiellement, mais que nous observons très fréquemment sur le terrain.
Le blow-out, c’est le sentiment d’injustice que ressent un salarié qui s’investit sincèrement pour l’entreprise, et qui ne reçoit rien en retour : sa demande d’augmentation est refusée, ses congés sont refusés, sa hiérarchie ne le remercie pour son engagement, etc. C’est l’accumulation de petites injustices perçues, de frustrations, de manque de reconnaissance.
Jusqu’au moment où, même avec la meilleure volonté du monde, le corps lâche.
💡Pour prévenir ce type d’épuisement, il faut agir sur le pilier Considération.
L’épuisement professionnel évolue par stades : signaux faibles, signaux d’alerte, puis effondrement. Plus on agit tôt, plus on limite les dégâts — humains, organisationnels, financiers.
⚠️ Il est non seulement possible, mais fréquent, de cumuler plusieurs formes d’épuisement professionnel !
⚠️ Et dans certains cas, cela s’ajoute à un burnout parental, un burnout étudiant chez les alternants, ou un burnout militant chez les profils très engagés. Le cumul fatigue encore plus vite… et isole davantage.
⚠️ L’ambiance de travail et la qualité des relations peuvent aggraver ou au contraire amortir cet épuisement. Un climat toxique accélère la chute, tandis qu’un collectif soudé peut faire tampon.
👉 C’est pourquoi il est crucial de renforcer aussi les piliers Épanouissement personnel et Relations sociales, souvent sous-estimés mais déterminants pour prévenir le basculement. Le bien-être ne repose pas que sur l’organisation du travail : il repose aussi sur le sens, la reconnaissance, et le lien humain.
D’autres facteurs clés peuvent prévenir et améliorer la santé mentale & physique :
Créer une ergonomie de travail cognitive
Nous vivons dans une société de l’ultra-sollicitation mentale. Notifications, e-mails, messages, multitâche… le cerveau est constamment en alerte, sans aucun sas de décompression. Cette surcharge cognitive permanente n’est pas une simple fatigue passagère : elle épuise la mémoire de travail, altère la concentration, augmente le stress… et détériore progressivement la santé mentale.
Et si ce phénomène dépasse le cadre professionnel, le travail en est devenu l’un des principaux amplificateurs : outils numériques mal régulés, injonctions à l’hyper-réactivité, fragmentation extrême de l’attention… Tout cela nous pousse à fonctionner en mode « urgence constante », ce qui ralentit le cerveau au lieu de le stimuler.
Un cerveau saturé devient moins lucide, moins créatif, plus anxieux.
Et une équipe épuisée cognitivement devient moins efficace, plus irritable, et plus sujette aux erreurs.
À l’inverse, instaurer une ergonomie mentale fluide - c’est-à-dire un environnement de travail qui respecte les rythmes cérébraux - améliore la santé mentale, la qualité de vie, la créativité et la performance globale.
Ce que vous pouvez mettre en place pour vos équipes :
Réduire le temps de travail effectif : moins d’heures, plus de récupération, meilleure clarté mentale (notamment avec la semaine de 4 jours ou des journées allégées).
Des plages de concentration protégées, sans interruption, sans notifications, sans réunions.
Des pauses cognitives toutes les 30 à 60 minutes, même pendant les formations ou ateliers (ex. : méthode Pomodoro).
Des espaces calmes, identifiables, pour travailler sans bruit ni sollicitation visuelle.
Des indicateurs visuels de concentration : badges “focus”, casques, signaux lumineux pour ne pas être dérangé.
Des détox digitales ponctuelles : séminaires sans téléphone, réunions sans ordi, brainstormings en marchant, ateliers créatifs sans écrans.
Des siestes flash autorisées (10-20 min) pour recharger les capacités cognitives et prévenir les erreurs.
Une charte d’usage raisonné des outils numériques : réduction des notifications, communication asynchrone (Slack, mails différés), droit à la déconnexion.
Des formations à l’hygiène cognitive personnelle : coupure des écrans le soir, rituels de repos, priorisation de l’attention à la maison.
Un environnement de travail qui respecte les capacités mentales humaines, c’est moins de stress, moins d’erreurs… et plus d’innovation, d’engagement et de sérénité collective.
Le (vrai) droit à la déconnexion
Le numérique a bouleversé nos manières de travailler. Il permet plus de flexibilité, de réactivité, d’agilité. Mais il a aussi un revers : l’hyperconnexion. Avec le télétravail généralisé, les notifications permanentes, la culture de l’instantanéité et un contexte économique incertain, les collaborateurs sont souvent poussés - implicitement ou non - à donner plus : répondre tard le soir, accepter des réunions pendant leurs congés, traiter un dossier un jour de maladie…
Or, cette pression constante est contre-productive. Elle fatigue le cerveau, brouille la frontière vie pro/vie perso, augmente les troubles anxieux, favorise le stress chronique et expose au burnout.
Demander un service à un salarié hors horaires ou pendant un arrêt maladie n’est pas un gain d’efficacité… c’est un facteur de désengagement massif.
Et rappelons que le droit à la déconnexion est une obligation légale (article L.2242-17 du Code du travail). Mais au-delà de la loi, c’est un levier stratégique pour favoriser une culture de la confiance, préserver la santé mentale et soutenir une performance durable.
Ce que vous pouvez mettre en place pour vos équipes :
Fixer des horaires clairs de joignabilité (ex. 9h-18h) et interdire les sollicitations professionnelles le soir, le week-end, pendant les congés et les arrêts maladie.
Désactiver les notifications automatiques en dehors des heures de travail (Teams, Slack, mails...).
Mettre en place une charte de déconnexion, signée par tous les managers et collaborateurs.
Planifier les envois d’e-mails, avec les outils de programmation (Gmail, Outlook…).
Former les managers à adopter des comportements exemplaires (ne pas envoyer de messages tardifs, ne pas faire culpabiliser un collaborateur qui ne répond pas à 22h…).
Sensibiliser régulièrement les équipes à l’impact de l’hyperconnexion, avec des ateliers ou des campagnes internes.
Identifier les signaux d’alerte : fatigue chronique, désengagement, culpabilité à prendre une pause, réponses hors horaires…
Préserver la frontière entre vie pro et vie perso, c’est aussi soutenir l’engagement, la créativité et la performance collective sur le long terme. Pas d’entreprise en bonne santé… sans collaborateurs reposés.
L’alimentation
Le lien entre alimentation et santé mentale est encore trop souvent négligé. Pourtant, l’alimentation joue un rôle clé dans l’équilibre psychique, la gestion du stress, la concentration, l’énergie et l’humeur.
Le microbiote intestinal, souvent surnommé "notre deuxième cerveau", n’est plus une simple image : 95 % de la sérotonine, l’hormone du bien-être, est produite dans l’intestin — pas dans le cerveau. Un microbiote déséquilibré, alimenté par une consommation excessive de sucres, de produits ultra-transformés et pauvre en fibres, peut favoriser la dépression, l’anxiété ou une baisse de moral.
En entreprise, tout va vite : cafés enchaînés, repas avalés devant l’écran, sandwich pris à la va-vite, grignotage de produits transformés... Ce n’est pas un reproche, c’est un constat. Mais ce mode de fonctionnement a un coût : irritabilité, fatigue chronique, troubles du sommeil, perte de motivation...
Des symptômes que l’on attribue souvent uniquement à la pression du travail, alors que l’alimentation est aussi en première ligne.
Et là encore, ce n’est pas qu’une affaire individuelle. En tant qu’employeur, vous avez un levier d’action concret : améliorer les habitudes alimentaires 5 jours sur 7, c’est agir directement sur la santé mentale, l’énergie et la performance de vos équipes.
Attention cependant : proposer une cantine ne suffit pas si les repas servis sont ultra-transformés, pauvres en nutriments ou bourrés de pesticides. Sans qualité nutritionnelle, l’entreprise contribue malgré elle à fragiliser la santé physique et mentale des collaborateurs. Manger "vite fait" et mal nourri reste un facteur de déséquilibre, même dans un cadre organisé.
Des actions simples mais impactantes pour promouvoir une alimentation saine en entreprise :
Proposer des repas équilibrés et nourrissants, élaborés à partir de produits biologiques, locaux et de saison. Cette démarche favorise non seulement la santé des collaborateurs, mais soutient également les producteurs locaux et réduit l'empreinte environnementale.
Instaurer de véritables pauses déjeuner, permettant aux employés de s'éloigner de leur poste de travail, de se détendre et de savourer leur repas sans pression. Une pause déjeuner de qualité contribue à diminuer le stress, améliorer la concentration et renforcer la cohésion d'équipe.
Mettre à disposition des encas sains, tels que des fruits frais, des fruits secs ou des oléagineux, en remplacement des sucreries industrielles. Cette initiative encourage de meilleures habitudes alimentaires et soutient la vigilance et l'énergie tout au long de la journée.
Organiser des ateliers de sensibilisation à la nutrition, animés par des professionnels, pour transmettre aux équipes les clés d'une alimentation équilibrée et durable. Ces ateliers renforcent l'autonomie des salariés dans leurs choix alimentaires et témoignent de l'engagement de l'entreprise en faveur du bien-être de ses collaborateurs.
Ce sont des actions accessibles, concrètes et efficaces qui font une vraie différence, durablement — sur l’humeur, la concentration, la santé mentale… et la performance collective.
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Développer l’intelligence émotionnelle
L’intelligence émotionnelle n’est plus un "plus" en entreprise : c’est une compétence stratégique. Elle englobe la capacité à reconnaître, comprendre, exprimer et réguler ses émotions, mais aussi à percevoir celles des autres. Elle influence directement la qualité des décisions, la gestion des conflits, le leadership… et la prévention des risques psychosociaux.
Selon une étude TalentSmart (2016), 90 % des top performers ont un haut niveau d’intelligence émotionnelle. À l’inverse, les personnes qui peinent à gérer leurs émotions sont plus vulnérables au stress chronique, à l’épuisement et aux tensions relationnelles.
Or, le travail émotionnel, bien que souvent invisible (écouter, soutenir, temporiser, accueillir les ressentis...), est constant dans de nombreux métiers. Sans reconnaissance ni accompagnement, il devient une source de fatigue mentale majeure.
Ce que vous pouvez mettre en place pour vos équipes :
Des ateliers de développement émotionnel, axés sur la conscience de soi, la régulation des émotions et l’écoute active.
Des espaces de parole sécurisés, pour libérer les tensions et renforcer la confiance collective.
Une posture managériale fondée sur l’empathie, la reconnaissance sincère, le droit à l’erreur et le feedback constructif.
L’intégration des soft skills dans les entretiens annuels, les plans de carrière et les programmes de formation.
Des outils de feedback anonymes, pour faire émerger les irritants, les non-dits et ajuster les pratiques managériales.
Investir dans l’intelligence émotionnelle, c’est anticiper les conflits, renforcer l’engagement, et créer les conditions d’un climat de travail stable, motivant… et profondément humain.
La réduction de bruit
On parle souvent de surcharge de travail ou de pression digitale, mais le bruit est l'un des facteurs les plus insidieux de stress au travail.
Et ce n’est pas une impression : des recherches (Evans & Johnson, 2000) montrent que l’exposition chronique au bruit affecte la santé mentale, diminue la concentration et accroît significativement la fatigue cognitive.
Le bruit perturbe notre capacité à nous concentrer, génère une tension nerveuse constante et réduit la qualité du travail fourni.
À long terme, il contribue au désengagement, à l’irritabilité et à l’épuisement émotionnel.
Agir sur l’ambiance sonore en entreprise, c’est réduire un stress souvent invisible, protéger la concentration, préserver l’énergie mentale et créer un environnement de travail plus serein et propice au bien-être.
Quelques leviers simples pour limiter le bruit :
Limiter la taille des open spaces : la norme AFNOR NF X35-102 recommande de ne pas dépasser 10 personnes par open space, avec au moins 15 m² par salarié, pour préserver le confort acoustique.
Aménager des zones calmes ou des espaces de retrait, pour permettre à chacun de se concentrer ou de souffler.
Intégrer des matériaux absorbants (plantes, cloisons acoustiques, panneaux muraux, tapis…).
Fournir des casques à réduction de bruit pour les tâches nécessitant de la concentration ou pour les collaborateurs les plus sensibles au bruit.
Adapter les formats de réunion, et éviter les environnements trop bruyants lors d’échanges prolongés.
Un environnement sonore maîtrisé n’est pas un détail : c’est un pilier invisible mais essentiel du bien-être mental et de la performance collective.
Offrir un soutien émotionnel
Trop souvent, les entreprises n’interviennent que lorsque la situation est critique : burnout, arrêts longs, démotivation, turnover… Pourtant, de nombreux signaux précèdent l’effondrement. Encore faut-il que les talents aient un espace sécurisé pour en parler.
Offrir un soutien psychologique et émotionnel, c’est reconnaître la part humaine du travail. C’est aussi agir en prévention, avant que le mal-être ne s’installe, ou accompagner au mieux lorsqu’il est déjà là.
Un salarié qui sait qu’il peut être écouté sans jugement, orienté vers un professionnel compétent, et soutenu dans les moments difficiles, est plus résilient, plus engagé, et plus fidèle à l’entreprise.
Ce que vous pouvez mettre en place dès maintenant :
Mettre à disposition des contacts de professionnels de confiance : psychologues du travail, psychothérapeutes, coachs spécialisés.
Proposer des consultations psy prises en charge (intégralement ou partiellement), en physique ou en visio.
Créer une ligne de soutien anonyme, ou un système de messagerie confidentielle, accessible à tous les collaborateurs.
Former les managers à l’écoute active et à l’identification des signaux de mal-être pour éviter les maladresses ou les silences
Accompagner les retours après un arrêt lié à la santé mentale, avec un temps de réintégration progressive et bienveillante.
Ne pas attendre l'effondrement : mettre en place un plan de soutien émotionnel intégré à votre démarche QVCT.
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La nature
Des recherches publiées dans Frontiers in Psychology et Nature Scientific Reports montrent qu’être en contact avec la nature - même quelques minutes par jour - améliore significativement l’humeur, réduit le stress, stimule la concentration et booste la créativité.
Pourtant, le travail moderne - avec ses locaux aseptisés et ses journées rythmées par des visios, sans contact réel avec le monde extérieur - nous éloigne de notre environnement naturel, qui est une condition clé pour préserver et améliorer notre santé mentale.
Plus on digitalise le travail, plus il devient nécessaire de revaloriser le lien à la nature.
Quelques leviers à mettre en place :
Choisir des locaux avec vue sur un parc, un point d’eau ou une terrasse ensoleillée, pour favoriser un accès quotidien à la nature et à la lumière naturelle.
Végétaliser les espaces intérieurs et maximiser l’entrée de lumière naturelle.
Encourager les pauses en extérieur et organiser des réunions ou événements au grand air.
Sensibiliser les équipes, à travers des ateliers sur l'importance du vivant – plantes, lumière, rythmes naturels – pour la santé mentale.
Proposer des team building engagés, comme créer un potager d’entreprise ou participer à la plantation d'arbres : de quoi renforcer l’engagement des salariés tout en agissant pour l’environnement.
Reconnecter les salariés à la nature, ce n’est pas un luxe : c’est un investissement direct dans leur santé mentale, leur énergie et leur performance.
L’art et l’environnement de travail
Dans un monde de plus en plus digitalisé et standardisé, l’art et un environnement de travail attrayant apportent une respiration essentielle.
Au-delà du plaisir esthétique, être exposé à l’art et évoluer dans un espace accueillant stimule l’intelligence émotionnelle, nourrit la créativité, réduit le stress et renforce le sentiment d'appartenance.
Des recherches scientifiques (Kaplan & Berman) montrent que l’exposition à la verdure, aux œuvres artistiques et à des environnements inspirants améliore la concentration et réduit significativement le stress.
Un espace de travail ne devrait pas être un simple alignement de bureaux aseptisés.
Créer un environnement chaleureux, esthétique et vivant, c’est investir dans la santé mentale, l’énergie et l'engagement durable des collaborateurs.
Quelques leviers simples à mettre en place :
Intégrer des œuvres d'art inspirantes dans les espaces communs.
Aménager des bureaux où l'on se sent bien : matières naturelles, lumière douce, espaces de respiration, coins cosy...
Créer des zones d’expression créative : fresques collaboratives, ateliers artistiques… Plus de conseils dans le pilier épanouissement personnel.
Proposer des team buildings artistiques et des sorties culturelles.
Investir dans l'art et un environnement de travail attrayant permet de créer un espace de vie propice à la créativité, à la santé mentale et à la performance collective.
💡 La santé mentale est intimement liée à tous les autres piliers identifiés par The Good Boss.
Mais cette interconnexion est particulièrement forte avec le pilier Santé Physique, qui influence directement notre équilibre mental, notre énergie et notre résistance au stress. En ce sens, les conseils de ce pilier sont également indispensables pour soutenir la santé mentale.
Comment la santé mentale impacte le corps
Le stress chronique → tensions musculaires, migraines
L’anxiété → troubles digestifs, troubles du sommeil
La surcharge cognitive → crispation du dos et du cou
Le burn-out → effondrement global du système immunitaire
Troubles du sommeil → courbatures, manque d’énergie physique
Comment la santé physique impacte l’esprit
Douleurs chroniques → irritabilité, fatigue mentale
Fatigue physique → perte de motivation, humeur instable
TMS → difficultés de concentration
Inconfort constant → démobilisation mentale
Inactivité prolongée → baisse de créativité
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