Santé mentale

Prends soin de ta santé mentale

Tu fais peut-être partie des 48 % de salariés mal au travail.

Et si c’est le cas, tu n’es pas seul·e - et surtout, ce n’est pas ta faute.

Le mal-être au travail explose. Stress chronique, fatigue mentale, perte de sens, burn-out, irritabilité, crises de larmes, troubles du sommeil ou repli sur soi… Aujourd’hui, 1 salarié sur 2 dit être en détresse psychologique (OpinionWay x Empreinte Humaine, 2023). Et selon Santé Publique France, le travail est le premier facteur de risque dans les épisodes dépressifs sévères.

Mais attention : ce n’est pas un problème individuel. C’est systémique.
Ce sont des cadres de travail mal conçus qui rendent malades : une pression continue, un manque de soutien, des tâches absurdes, une absence d’autonomie ou des attentes irréalistes.

Et dans ce système, tu n’as que peu de marge de manœuvre.
Tu ne choisis pas ton emploi du temps.
Tu ne fixes pas tes objectifs.
Tu n’as pas toujours le droit de dire stop.

Pourtant, ton employeur a une obligation légale : celle de garantir ta santé mentale, de prévenir les risques psychosociaux, et d’agir en cas de souffrance.
Mais la réalité, c’est que beaucoup ferment les yeux… ou attendent que les gens craquent pour réagir.

Mais même si tu ne peux pas tout changer, tu peux commencer par te recentrer sur ce qui t’appartient : ton énergie, tes émotions, ton équilibre intérieur.

Et la première étape, c’est de mettre des mots sur ce que tu ressens.
Ce que tu vis n’est pas « normal ». Ce n’est pas de la fragilité.
C’est peut-être de la surcharge mentale, un trop-plein émotionnel, ou un début d’épuisement.
Nommer les choses, c’est reprendre du pouvoir - et sortir de la confusion, de la honte, ou de la culpabilité.

Ensuite, tu peux agir concrètement, à ton rythme, avec des gestes simples pour :

  • repérer les signaux d’alerte avant le point de rupture,

  • alléger ta charge mentale et cognitive,

  • retrouver de l’espace mental pour respirer,

  • reconstruire ton équilibre émotionnel, jour après jour.

Ta santé mentale est précieuse.
Tu mérites de te sentir bien dans ta tête, dans ton travail, dans ta vie.
Et tu n’as pas à le faire seul·e. Ce pilier est là pour t’y aider - sans culpabilité, avec des ressources pratiques, accessibles, et pensées pour toi.

Les 4 formes d’épuisement professionnel

Quand tu n’en peux plus, ce n’est pas de la fragilité, ce n’est pas un manque de volonté.
C’est souvent le signe que quelque chose ne va pas dans ton environnement de travail, et que ton corps ou ton mental tirent la sonnette d’alarme.
Ce que tu vis porte un nom. Et c’est important de le reconnaître.

Le burn-out

Tu donnes tout, tout le temps. Tu bosses sans compter, tu veux bien faire, tu prends sur toi.
Mais à force de tirer sur la corde, elle finit par casser.

👉 Le burn-out, c’est quand ton corps ou ton mental n’ont plus les ressources pour continuer. Tu es vidé·e, physiquement et émotionnellement.
Tu peux avoir des insomnies, des douleurs physiques, des crises de larmes, un sentiment de déconnexion ou de colère permanente.

Ce n’est pas une question de fragilité. C’est une réaction normale à une situation anormale.

Le blow-out

Tu t’impliques. Tu y mets du cœur. Tu es loyal·e. Mais rien ne revient. Pas de merci, pas d’augmentation, pas de reconnaissance.

👉 Tu commences à te sentir amer·e, frustré·e, trahi·e. Chaque refus, chaque oubli, chaque injustice s’accumule, jusqu’à ce que ton corps ou ta motivation lâchent.
Même si tu es passionné·e, tu ne peux pas tout encaisser seul·e.

Ce type d’épuisement n’est pas officiellement reconnu. Nous avons observé cet épuisement sur le terrain et lui a donné un nom, pour le rendre enfin visible et mieux le prévenir.

Le bore-out

On pense souvent que ne rien faire, c’est le rêve. Mais ne jamais être sollicité·e, stimulé·e ou utile, c’est une autre forme de souffrance.

👉 Le bore-out, c’est ce que tu ressens quand tu passes tes journées à faire semblant d’être occupé·e, ou que tu fais des tâches absurdes, répétitives, qui n’ont aucun sens.
À force, tu perds confiance en toi, tu as la sensation d’être transparent·e, inutile. Tu peux même tomber dans un état dépressif.

L’ennui chronique n’est pas anodin : ce n’est pas toi le problème, c’est l’organisation du travail qui t’éteint à petit feu.

Le brown-out

Tu fais ton job, mais tu ne comprends plus pourquoi tu le fais.
Soit les missions n’ont aucun sens pour toi, soit elles sont en contradiction avec tes valeurs.

👉 Tu peux avoir l’impression de te trahir, d’être un robot, ou d’être enfermé·e dans un système absurde.
Tu avances en pilote automatique, sans envie, sans énergie, avec un sentiment de vide existentiel.

On peut s’épuiser non pas parce qu’on travaille trop, mais parce qu’on travaille contre soi-même.

👉 Tu peux cumuler plusieurs formes d’épuisement. Et c’est même fréquent.


Tu peux te sentir épuisé·e par la surcharge de travail (burn-out), perdu·e par le manque de sens (brown-out), et en même temps désabusé·e par un manque de reconnaissance (blow-out).

Et ce n’est pas forcément "juste" ton travail.
👉 Tu peux aussi traverser un burn-out parental, un burn-out étudiant, ou un burn-out militant si tu t’investis dans des causes qui t’épuisent.

Voici deux auto-test gratuits et conseillés par les psychologues :

  • Test d’inventaire de burnout de Maslach MBI

  • Echelle de Holmes et Rahe

Ce n’est pas un diagnostic médical, mais un bon point de départ pour mettre des mots sur ce que tu vis.
Parce que mettre des mots, c’est déjà commencer à reprendre du pouvoir.

Zoom sur quelques notions clés

Charge mentale

C’est tout ce que tu dois penser en permanence.
Anticiper, organiser, jongler entre pro et perso, ne rien oublier, être sur tous les fronts.
C’est invisible, mais très lourd à porter, surtout si personne ne t’aide à la répartir.

Charge cognitive

C’est la quantité d’effort mental que ton cerveau doit fournir pour traiter les infos, rester concentré, faire des choix, mémoriser, etc.
Trop de mails, trop de changements de tâches, trop d’infos à gérer = surcharge cognitive = fatigue mentale intense.

Charge émotionnelle

C’est le poids de toutes les émotions que tu dois gérer, les tiennes et souvent celles des autres : stress, tristesse, tensions, colère, conflits, pression, attentes non dites…
Elle est très présente dans les métiers relationnels, ou quand tu prends sur toi sans pouvoir exprimer ce que tu ressens.

Ces trois charges - mentale, cognitive et émotionnelle - sont étroitement liées :
Quand l’une augmente, les autres suivent… et c’est souvent l’équilibre global qui en pâtit.

Ralentis !

Tu te sens vidé·e ?

Épuisé·e dès le réveil, irritable sans raison apparente ? Tu dors mal, tu pleures sans comprendre pourquoi, tu as la sensation que ton cerveau fonctionne en mode "survie" constant ?

Ces signes ne sont pas à prendre à la légère. Ce n’est pas "juste une mauvaise passe", ni un manque de motivation. C’est peut-être ton corps - et ton système nerveux - qui tirent la sonnette d’alarme. Et plus tu repousses ces signaux, plus le risque de basculer dans un épuisement profond devient réel.

Selon les études, en cas de burn-out, la récupération complète peut prendre jusqu’à 22 mois. Mieux vaut ne pas attendre le point de rupture pour s’arrêter. Le vrai courage, ce n’est pas de tenir jusqu’au bout. C’est de savoir quand il faut ralentir pour éviter l’effondrement.

Quelques pistes concrètes pour t’autoriser à ralentir :

  • Consulte ton médecin traitant.
    C’est la première personne à qui parler quand on se sent au bout du rouleau. Il ou elle peut poser un diagnostic, proposer un arrêt temporaire et t’orienter vers les bons professionnels de santé. Ce n’est pas une démarche de "faible". C’est une mesure de prévention. Travailler quand on est vidé physiquement et mentalement est contre-productif, pour soi comme pour l'entreprise.

  • Intègre du repos dans ton quotidien, même sans arrêt maladie.
    Tu n’as pas besoin d’être cloué·e au lit pour t’autoriser à lever le pied. Écoute ton corps. Autorise-toi des moments sans écran, des siestes, des week-ends sans obligations. Accorde-toi des soirées sans "to-do list". Ce n’est pas fuir tes responsabilités. C’est retrouver un équilibre vital.

  • Allège ta charge mentale et ton agenda.
    Pose-toi cette question simple : "Qu’est-ce qui est essentiel, et qu’est-ce qui peut attendre ?" Délègue ce que tu peux. Dis non à ce qui te surcharge inutilement. Ce n’est pas égoïste. C’est nécessaire. Retiens ceci : quand tu vas mal, tu ne peux pas être utile aux autres non plus.

  • Reconnecte-toi à tes sensations physiques.
    Les signaux de ton corps sont précieux : tensions dans la nuque, maux de tête, boule au ventre, respiration courte... Ce sont des indicateurs que tu tires trop sur la corde. Ce n’est pas ton mental qui est "trop faible", c’est ton organisme qui tente de t’éviter le crash. Écoute-le.

Le repos n’est pas un luxe, c’est une nécessité.

Prendre du recul, ralentir, se reposer : ces gestes simples sont souvent les plus difficiles à s’autoriser dans une société qui valorise la performance permanente. Pourtant, c’est en te donnant la permission de souffler que tu te donnes aussi les moyens de rebondir plus sereinement, plus lucidement, et plus durablement.

Tu n’as pas besoin d’attendre d’être au bout pour agir. Commence aujourd’hui, à ton rythme. C’est le premier pas vers une vraie régénération.

Bien s'entourer & demander de l’aide

Quand on traverse une période difficile, notre réflexe peut être de se refermer sur soi, de se dire qu’on doit “tenir bon” seul·e. Mais l’isolement ne fait qu’accentuer la douleur. La solitude renforce l’épuisement, les pensées négatives, la confusion mentale. À l’inverse, demander de l’aide est un véritable acte de force - pas de faiblesse.

Tu n’as pas à t’en sortir seul·e. Il existe des soutiens, des ressources et des personnes bienveillantes, prêtes à t’accompagner.

Quelques pistes concrètes pour aller vers plus de clarté et de soutien :

  • Consulte un·e psychologue
    Parler à un professionnel peut t’aider à mettre des mots sur ce que tu ressens, réguler ton stress et retrouver de la perspective. Tu n’as pas besoin d’attendre que ce soit “grave” pour consulter. Quelques séances peuvent déjà t’alléger.

  • Si la souffrance est plus profonde ou ancienne, un·e psychiatre peut t’accompagner, notamment en cas d’anxiété chronique, de burn-out ou de dépression. Il ou elle pourra évaluer ta situation et proposer un accompagnement adapté, avec ou sans traitement médicamenteux.

  • Parle à une personne de confiance
    Un·e ami·e, un membre de ta famille, un collègue bienveillant… Pas forcément pour trouver une solution, mais juste pour sortir de l’isolement émotionnel. Le simple fait d’être écouté·e peut déjà faire du bien.

  • Renseigne-toi sur ce que tu traverses
    Mieux comprendre ce qui t’arrive peut être une étape clé. Tu peux lire des livres, écouter des podcasts, regarder des vidéos ou lire des articles sur le burn-out, l’anxiété, la fatigue mentale, les troubles du sommeil, etc. Mettre un mot sur ce qu’on vit, c’est commencer à reprendre du pouvoir sur sa situation.

  • Explore les médecines complémentaires
    Le mal-être ne se loge pas que dans la tête : il se manifeste aussi dans le corps. Des pratiques comme l’ostéopathie, l’acupuncture, la sophrologie, la méditation guidée ou la cohérence cardiaque peuvent aider à relâcher les tensions physiques et nerveuses.

  • Tourne-toi vers des structures solidaires
    Si tu n’as pas les moyens ou si tu ne sais pas par où commencer, sache que de nombreuses associations et lignes d’écoute proposent un accompagnement gratuit, anonyme et sans jugement. Tu n’es jamais vraiment seul·e.

Te faire aider, c’est poser la première pierre de ta reconstruction. C’est refuser de subir. C’est te choisir. Et c’est souvent le début d’une forme de guérison durable.

Tu n’as rien à prouver à personne. Tu n’es pas en train d’échouer : tu es en train de résister. Et résister, parfois, ça commence par accepter de ne plus porter tout seul·e.

Podcast EMOTIONS (au travail) - Louie Media

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La respiration cardiaque

Quand tout s’accélère, que tu sens ton cœur s’emballer, tes pensées partir dans tous les sens, ta respiration se raccourcir…
Tu peux reprendre la main.
Pas sur ton manager. Pas sur ta charge de travail. Mais sur ton système nerveux.

C’est là qu’intervient la respiration cardiaque.
Aussi appelée cohérence cardiaque, cette technique simple synchronise ta respiration, ton rythme cardiaque et ton cerveau.
Et ça change tout.
En 5 minutes, 3 fois par jour, tu peux :

  • Réduire ton niveau de stress (jusqu’à -25% de cortisol),

  • Baisser ta tension artérielle,

  • Retrouver une clarté mentale,

  • Favoriser un bon sommeil.

Concrètement : inspire pendant 5 secondes, expire pendant 5 secondes, et continue ainsi pendant 5 minutes. C’est tout.

Tu peux le faire en réunion (personne ne le verra), dans les toilettes (eh oui), ou dans ton lit.
Et il existe plein d’applis gratuites pour t’accompagner (Respirelax, Kardia, RespiCo…).

Et surtout, retiens ceci :
Ton corps ne peut pas être stressé et détendu en même temps.
Quand tu respires lentement et profondément, tu envoies un signal de sécurité à ton cerveau, qui désactive l’alarme du stress.

Ce n’est pas magique.
Mais c’est un levier simple, gratuit, immédiat pour reprendre un peu de contrôle quand tout part en vrille.

La méditation

Tu rumines le soir ? Tu as du mal à t’endormir ? Tu penses trop ?

La méditation peut t’aider.

Pas besoin d’encens, de silence absolu ou de posture compliquée.
La méditation de pleine conscience, c’est juste apprendre à revenir ici et maintenant, au lieu de laisser ton cerveau courir partout.

Pourquoi ça aide ?
Parce que ton cerveau, constamment sollicité, n’en peut plus.
Il saute du passé au futur, des mails aux notifs, des angoisses à la to-do list.

La science est formelle : 8 semaines de méditation quotidienne, 10 minutes par jour, suffisent à :

  • réduire l’anxiété et le stress,

  • calmer le flot des pensées,

  • améliorer la concentration,

  • mieux réguler les émotions.

Commence petit : 3 à 5 minutes par jour avec une appli guidée (Petit Bambou, Mind, Insight Timer…).
Tu peux méditer dans ton lit, dans le métro ou à ta pause déjeuner. Pas besoin que ce soit parfait.

Et rappelle-toi : méditer, ce n’est pas arrêter de penser.
C’est apprendre à ne pas te laisser embarquer par toutes tes pensées.

Chaque fois que tu reviens à ta respiration ou à ta présence, tu muscles ton attention.
Un peu comme aller à la salle… mais pour ton cerveau.

L’alimentation, micro-nutrition & plantes

Ce que tu mets dans ton assiette a un impact direct sur ton humeur, ton énergie, ta clarté mentale.
Et non, ce n’est pas juste une question de “manger équilibré” : aujourd’hui, on sait que l’alimentation moderne ne suffit plus toujours à couvrir nos vrais besoins.

Notre corps, déjà mis à rude épreuve par le stress, le manque de sommeil ou la sédentarité, peut aussi être carencé sans qu’on s’en rende compte. Résultat : fatigue chronique, irritabilité, brouillard mental, baisse de motivation…

Quelques solutions pour soutenir ton équilibre :

  • Prends rendez-vous avec un·e micronutritionniste, un·e naturopathe ou un·e diététicien·ne spécialisé·e. Ces pros peuvent t’aider à :
    – repérer d’éventuelles carences (en fer, magnésium, oméga 3, vitamines B, D, etc.),
    – ajuster ton alimentation pour soutenir ton système nerveux,
    – t’accompagner avec une éventuelle supplémentation, si besoin.

    Même si tu manges “bien”, l’hyper-transformation des aliments, l’appauvrissement des sols et le stress oxydatif rendent nos apports souvent insuffisants. Ce n’est pas de ta faute, mais tu peux agir.

  • Reviens à l’essentiel : cuisine simple, produits bruts, de saison, bio si possible. Plus de couleurs dans l’assiette = plus de diversité nutritionnelle.
    Et limite les plats préparés et les excitants qui fatiguent ton corps sur le long terme.

  • Renseigne-toi sur certaines plantes qui vont t’aider à réguler ton stress et ton humeur : le safran, la rhodiola, l’ashwagandha…

L’idée n’est pas de tout changer ni de tomber dans l’obsession. Mais de redonner à ton corps ce dont il a besoin pour mieux traverser cette période.

💡 Quand l’alimentation est adaptée à ton état, tu dors mieux, tu récupères plus vite, tu te sens plus stable émotionnellement.
Tu n’as pas besoin de tout faire seul·e : bien accompagné·e, ton assiette peut devenir un vrai soutien thérapeutique.

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La gratitude

Quand le moral est bas, on a tendance à ne voir que ce qui ne va pas.
Ce qu’on n’a pas. Ce qu’on a perdu. Ce qui nous manque.
Mais il existe un antidote puissant à ça : la gratitude.

Prendre quelques minutes pour reconnaître ce qui va quand même, ce qui est là, ce qui fait du bien…
Ce n’est pas nier la douleur. C’est juste s’autoriser à voir aussi la lumière.

Quelques idées simples pour cultiver la gratitude au quotidien :

  • Chaque matin, ferme les yeux et rappelle-toi les choses simples que tu as : un toit, un repas, des gens qui t’aiment.

  • Chaque soir, note 3 choses positives de ta journée. Même minuscules : un rayon de soleil, un sourire, un bon repas.

  • Repense à de bons moments vécus au travail : une collègue amie, une fierté pro…

  • Reviens à l’instant présent : ce café chaud entre tes mains, la sensation de tes pieds sur le sol, ta respiration qui t’apaise.

  • Utilise une appli ou un carnet pour t’aider à ancrer cette pratique. C’est rapide, gratuit, et ça change ton regard.

La gratitude n’efface pas les problèmes.
Mais elle renforce ce qui va bien, et elle t’aide à te sentir plus fort·e face à ce qui va mal.

Un petit exercice, tous les jours.
Et peu à peu, ton cerveau apprend à voir aussi ce qui nourrit.

La nature

Quand tout semble flou, trop bruyant ou trop rapide, la nature nous ramène à nous.

Et ce n’est pas juste une sensation : c’est scientifiquement prouvé.
Le contact avec la nature apaise le stress, réduit l’anxiété et améliore la santé mentale, même en ville.

Pas besoin de fuir à la montagne pendant une semaine. Quelques minutes suffisent pour recharger ton cerveau et ton système nerveux.

Voici des idées simples pour t’ancrer :

  • Marcher dans un parc ou près d’un arbre. Le regarder, respirer l’air frais, écouter les sons autour de toi. Ton système nerveux se calme naturellement.

  • Manger dehors, dès que tu peux. Balcon, banc ou bord de fenêtre. La lumière naturelle booste ton moral.

  • T’occuper d’une plante, arroser, observer. La voir évoluer, c’est retrouver un rythme lent et vivant.

  • Aller toucher l’eau : rivière, mer, fontaine, douche froide. Le contact avec les éléments ramène dans le corps.

  • Marcher pieds nus chez toi ou dans l’herbe. Tu recrées un lien physique avec le sol, et ça apaise profondément.

  • Écouter les sons de la nature : pluie, oiseaux, vent… Même en audio, ces sons activent les zones du cerveau liées à la détente.

Des études montrent qu’au moins 2 heures par semaine en pleine nature suffisent à améliorer ton bien-être global.

La nature est gratuite, accessible, et incroyablement puissante.
Elle ne résout pas tout, mais elle t’aide à retrouver de la clarté, du calme, et un vrai souffle intérieur.

La détox digitale

Quand on se sent fatigué, stressé, ou saturé, on a souvent le réflexe… de scroller. Sauf qu’à force de rester collé aux écrans, notre mental s’épuise encore plus. Infos anxiogènes, sollicitations permanentes, lumières bleues : notre cerveau n’a plus aucun répit.

Et si tu faisais une pause ? Pour te retrouver. Pour reprendre le contrôle sur ton énergie mentale. Pas pour te couper du monde, mais pour mieux t’y reconnecter.

Quelques idées simples pour entamer une vraie détox digitale :

  • Éloigne-toi des infos anxiogènes : fixe-toi un moment précis dans la journée pour consulter l’actualité (matin ou midi), et choisis des sources fiables et calmes.

  • Supprime les notifications inutiles : réseaux sociaux, mails pro, appli actu… ton cerveau n’a pas besoin d’être interrompu 50 fois par heure.

  • Déconnecte-toi au moins 1 à 2h avant de dormir : la lumière bleue freine la production de mélatonine et nuit à ton sommeil. Préfère un bon livre, de la musique douce, ou une routine détente.

  • Instaure des moments sans écran dans ta journée : pendant les repas, sous la douche, pendant une promenade, ou même 15 minutes de pause sans téléphone.

  • Range ton téléphone hors de vue pendant les moments clés : en réunion, au coucher, quand tu travailles en profondeur. L’éloigner, c’est libérer ton attention.

  • Fais le tri dans tes applis : supprime celles qui te fatiguent ou t’absorbent trop, ou place-les dans un dossier “pause” pour y aller plus consciemment.

  • Remplace un moment d’écran par une activité ressourçante : méditation, marche en nature, écriture, dessin, jeu de société, appel à un proche.

La détox digitale, ce n’est pas vivre sans écrans. C’est reprendre la main sur ton attention, ton énergie, ton bien-être.

Prends de la hauteur

Quand on souffre au travail, on a tendance à focaliser sur la personne qui nous a fait du mal : un manager toxique, un collègue blessant, un RH silencieux.
Et c’est légitime. Mais parfois, ce n’est pas juste une question d’individu, c’est tout un système qui dysfonctionne.

Ce que tu peux explorer pour prendre du recul :

  • Tenter de te mettre à la place de ton manager : subit-il lui-même une pression énorme ? A-t-il une hiérarchie toxique ? Est-il pris dans un modèle de performance absurde ?
    Ça ne justifie pas tout, mais ça explique. Et comprendre, c’est déjà reprendre du pouvoir.

  • Observer autour de toi : est-ce que d’autres collègues vont mal ? Est-ce qu’ils deviennent durs, froids, distants ?
    Souvent, ils ne sont pas méchants. Ils sont épuisés. Et ne savent plus comment être bienveillants.

  • Réaliser que tu n’es pas seul·e. Que ce n’est pas toi le problème. Que tu n’es pas "trop sensible" ou "pas assez pro".
    C’est un système malade qui abîme les gens. Toi y compris.

  • Te rappeler que ta valeur ne dépend pas du regard de ton manager. Ni de ta capacité à encaisser l’inacceptable.

  • En parler à quelqu’un de neutre (psy, coach, association) peut t’aider à voir autrement ce que tu as vécu.
    Et surtout, à ne plus te rendre responsable de ce qui ne t’appartenait pas.

Prendre de la hauteur, c’est pas fuir. C’est se reconnecter à sa lucidité, voir les choses en grand angle…
Et petit à petit, se désidentifier de la souffrance.

Reprends confiance en toi

Quand on ne va pas bien, on perd le goût de faire. On se sent vide, sans énergie, sans envie. Et peu à peu, on s’éloigne de ce qui nous faisait du bien.
Mais c’est souvent en reprenant une activité qu’on aime, même un tout petit peu, qu’on rallume la flamme de l’estime de soi.

Ce n’est pas une question de productivité, de performance ou de talent.
C’est une question de lien : avec toi-même, avec ton élan, avec ce qui te rend vivant·e.

Quelques pistes pour te reconnecter à ce qui te faisait vibrer :

  • Reprends une activité que tu aimais avant.
    Peinture, danse, écriture, couture, sport, chant, photo… Même si tu t’en sens rouillé·e. Même si tu n’as plus l’inspiration d’avant. Recommencer, c’est déjà se redonner de la valeur.

  • Fais-le juste pour toi.
    Pas pour le partager, pas pour réussir, pas pour qu’on t’applaudisse. Pour toi. Pour ton plaisir. Pour sentir que tu existes, que tu ressens, que tu es capable.

  • Fixe-toi des mini-objectifs.
    Un dessin par semaine, 10 minutes de guitare, une recette simple. Moins, c’est souvent mieux : ce qui compte, c’est la régularité, pas la performance.

  • Observe ce que ça réveille en toi.
    De la joie ? De la fierté ? Un soupçon de liberté ? Ces émotions sont précieuses : elles nourrissent l’estime que tu te portes.

  • Sois indulgent·e avec toi-même.
    Tu n’es pas là pour “retrouver ton niveau”. Tu es là pour retrouver ton envie. Et parfois, elle revient juste en posant une couleur, un pas, un mot.

Ce que tu fais n’a pas besoin d’être “utile”.
Il a juste besoin d’être nourrissant.
Et si ça te reconnecte à ce que tu aimes, alors c’est déjà immense.
Petit à petit, ton regard sur toi va changer.
Parce que tu auras recommencé à t’aimer un peu. À t’écouter. À t’honorer.

Explore les autres piliers The Good Boss

Ta santé mentale est intimement liée à ton corps, ainsi qu’au sens que tu mets dans la vie et au travail. En ce sens, les conseils de ces piliers sont également indispensables pour soutenir ta santé mentale.

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Et si tu veux aller plus loin, tu peux aussi en parler à ton manager ou au service RH pour proposer un atelier de sensibilisation avec The Good Boss dans ton entreprise !